Nos domaines d'intervention
Découvrir l'associationFaire un don
C'est transformer la solidarité en action concrète.
Depuis 15 ans, Solidarité Kosovo intervient sur l’un des territoires les plus pauvres d’Europe. Au plus près des besoins, pour proposer des solutions immédiates et durables à la minorité serbe locale en proie à la précarité économique, confrontée à des déficits alimentaires, sanitaires, médicaux et éducatifs.
Je veux aider !Actualités récentes

Nos actualités
Grâce à Solidarité Kosovo le club d’athlétisme de Priluzje est une pépinière de champions20 mai 2025
Le club d'athlétisme de Priluzje n’en finit pas d’aligner ses champions ! Après une médaille d’or remportée aux jeux paralympiques en Italie, deux jeunes Serbes du Kosovo sont montés sur la plus haute marche du podium le 23 février à Belgrade lors du championnat national. Des titres de n°1 qui récompensent les efforts des athlètes et également le soutien apporté par Solidarité Kosovo en faveur du club de Priluzje depuis plus de dix ans. Ne jamais oublier d'où l'on vient À Priluzje, un village près de Pristina, vivent deux champions nationaux d’athlétisme. Uroš Mašić, tout juste titré champion de Serbie du 800 mètres, et Mihajlo Stević, le champion national dans la catégorie espoir. Uros n'a que 18 ans, il est étudiant à la Faculté des sports et de l'éducation physique de Pristina, basée à Leposavic. "L'histoire, ça s'écrit toujours dans un club pour tous les athlètes. Moi, ça fait bien 9 ans que je suis licencié à celui de Priluzje et que je m’y entraine tous les jours. Mine de rien, j’y déjà passé la moitié de ma vie". Même si, comme il le souligne, les conditions d'entraînement ne sont pas idéales à Prilužje, l'amour pour son village natale et le maillot de l'équipe nationale l'emporte. Un attachement à son village que les gens du pays lui rendent bien. « Ces mômes se sont notre fierté et pour nos enfants, des modèles. Ils sont preuve qu’on peut être Serbe du Kosovo et champion ! » s’enthousiasme le concierge du club. Une décennie de partenariat avec Solidarité Kosovo « Il y a un manque de liberté pour les Serbes au Kosovo, vous voyez comment nous vivons et où nous vivons. C'est difficile de s'entraîner ici, mais nous luttons et nous nous battons autant que possible et nous ne nous arrêterons pas », assure Uros. Dans ce combat, le champion et son club savent qu’ils peuvent compter sur le soutien de Solidarité Kosovo pour les aider à améliorer les conditions techniques des entrainements et le matériel sportif onéreux. Partenaire depuis une décennie, Solidarité Kosovo n’a eu de cesse de renforcer son engagement auprès du Club de Priluzje à travers un grand nombre de financement et de donations. La plus récente d’entre elles étant l’achat de chaussures de compétition, remises à chaque athlète en lice pour le championnat national. Un petit plus technique qu’ils n’auraient jamais pu s’octroyer. Le club d’athlétisme de Priluzje et Solidarité Kosovo ont de fortes valeurs en partage l’esprit d’équipe, le respect, la convivialité, la culture de l’effort et du dépassement. Culture de l’effort et du dépassement « Le soutien de Solidarité Kosovo représente une plus-value technique et une plus-value humaine. Ensemble nous sommes plus forts. L’aide morale et technique qui nous a été manifestée depuis tant d’années s’est transformée à la force de leurs talents et de leurs efforts. Les excellentes performances accomplies en sont la preuve ! » explique avec fierté le Président du club d’athlétisme de Priluzje, Dejan Dimitrijević. Pour ce passionné de la course, l'amour pour ce sport ne vient pas du jour au lendemain. « L’athlétisme ne fait pas partie des sports populaires car il exige beaucoup d'efforts et de sacrifices. On ne dit pas qu'on fait de l'athlétisme, mais qu'on la pratique. Il ne faut pas oublier que c’est un sport individuel, dans lequel on ne peut pas profiter, d'une certaine façon, d'une dynamique collective. On ne peut pas se cacher. Le moindre défaut dans l'investissement est immédiatement sanctionné. Si vous rajoutez à cela nos conditions d’entrainement très modestes alors il faut avoir un mental d’acier pour se construire en athlète et devenir champion !» Les entrainements ont lieu dans la salle du club. « Mais nous nous y entraînons que lorsque la météo est mauvaise, quand il pleut,… le reste du temps, les routes du village sont nos couloirs de course préférés. » Une confidence qui a dérouté plus d’un curieux qui se demandaient où les jeunes champions du Kosovo s’entrainent pour avoir d’aussi bons résultats. Porter leurs ambitions à la plus grande échelle Sur les traces de Mašić, Mihajlo Stević, un peu plus jeune que lui, est originaire de Prilužje et champion de Serbie du 800 mètres dans la catégorie des espoirs. Mihajlo étudie à la faculté de médecine de Plemetina et pratique l'athlétisme depuis six ans. « La vie au Kosovo est vraiment difficile, les jeunes quittent de plus en plus les villages pour travailler à l'étranger. Mais je me bats et je resterai ici aussi longtemps que possible, car mes racines sont ici, tout ce qui est précieux pour moi se trouve au Kosovo et j'essaierai de rester ici et de survivre », déclare le jeune champion à l’instar d’Uros. Après avoir brillés au championnat de Serbie, les deux jeunes athlètes sont déjà au travail et se concentrent sur leur prochain objectif, les championnats européens. Souhaitons-leur bon vent et… chaud devant ! Les donateurs de Solidarité Kosovo peuvent se flatter d’avoir grâce à leur générosité aider des athlètes Serbes du Kosovo à remporter trois médailles d’or et une visibilité internationale. Soyez-en infiniment remerciés ! Ivan Cvetković à fond dans la course ! Le club d'athlétisme « Prilužje » a été créé en 2012 et compte aujourd'hui une vingtaine de membres. Outre les enfants des villages environnants, on compte également des membres de Straža, un village de Kosovsko Pomoravlje, parmi lesquels figure le champion d'Europe de para-athlétisme sur 400 mètres, Ivan Cvetković. Il a réalisé un exploit exceptionnel lors de la compétition « Jesolo 2024 WPA Grand Prix - Italian Open », en remportant la médaille d'or du 400 mètres. Cvetković a impressionné par sa vitesse et son adresse, réalisant un temps record de 51,49 secondes.
Lire l'article
Nos actualités
06 mai 2025
Pâques est la plus ancienne et importante fête liturgique chrétienne. Elle célèbre le mystère central de notre foi : la Résurrection du Christ, sa victoire sur la mort. Parmi les célébrations jalonnant la montée vers Pâques, l’une d’entre elles tient une place particulière dans le cœur des Serbes : le « samedi de Lazare ». Coup de projecteur sur cette tradition dédiée aux enfants qui se déroule la veille du dimanche des Rameaux. Pâques met les traditions à l’honneur Les fêtes de Pâques sont empreintes de traditions, certaines ancrées dans la spiritualité, d’autres plus folkloriques ou festives. Si pour certains, c’est un moment de recueillement, pour d’autres, c’est l’occasion parfaite de se retrouver en famille pour partager un repas traditionnel. Les coutumes qui entourent cette fête sont différentes selon les territoires, reflétant des histoires et des symboles uniques. En Serbie, outre le Carême, Pâques est précédée d’une semaine sainte. A la veille de celle-ci, les Serbes célèbrent avec beaucoup de ferveur le samedi de Lazare qui a pour caractéristique rare de faire référence à la fois à la Bible et à l’histoire médiévale du pays. La résurrection de Lazare Le samedi de Lazare évoque la résurrection de Lazare de Béthanie, frère de Marie et de Marthe. Jésus avait fait auprès d’eux l’expérience de l’esprit de famille et de l’amitié. Il était très proche de cette fratrie et les aimait. Ce jour est à la fois le jour de la mort et de la vie. En effet, selon l’évangile de Saint Jean, Lazare mort depuis quatre jours dans un sépulcre, serait sorti vivant de la tombe quand Jésus le lui ordonna. Lazare devint plus tard évêque. Ses reliques miraculeuses reposent dans l’église qui lui est dédiée à Larnaca à Chypre. L’épisode de sa résurrection révèle combien Jésus fut bouleversé par la mort de son ami et les larmes de ses sœurs. Ce signe accompli auprès d’amis si proches annonce une réalité bien plus grande qui concernera toute la famille humaine : Jésus est ami des hommes et la résurrection est promise à tous. Le prince serbe Lazar, martyr du Kosovo Le samedi de Lazare est également associé au prince serbe Lazar mort lors de la bataille de Kosovo Polje en 1389, jurant de défendre le cœur chrétien de la Serbie contre les envahisseurs ottomans. Selon la croyance populaire, deux des sœurs de Lazar auraient tant pleuré la mort de leur frère qu’elles se seraient transformées en coucous. L'imaginaire collectif tant par attachement pour le Kosovo que par respect pour le prince martyr associe majoritairement ces deux éléments historiques au « samedi de Lazare » bien que la référence biblique reste à l’origine de cette fête. Une journée de fête dédiée aux enfants Le samedi de Lazare est la fête des enfants et de la joie car selon l'Évangile, le Christ en rentrant dans Jérusalem a dit : « Laissez les enfants venir à moi, car le royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent. » Dans l’iconographie serbe qui traite de la commémoration de l'entrée de Jésus-Christ à Jérusalem, un grand rôle est réservé aux enfants : certains, perchés dans l'arbre, coupent des branches, d'autres étalent des vêtements sur la route devant le Christ et, avec les adultes, vont au-devant de lui portant des palmes. C’est ainsi qu’en Serbie, en d’autres lieux, les palmes ont été remplacé par le saule, symbole de l’immortalité et les clochettes annoncent l’entrée triomphante de Jésus. Attachante et joyeuse, le samedi de Lazare est une anticipation de la joie pascale et à en croire son assise auprès des Serbes une des fêtes les plus aimées du calendrier orthodoxe. La couronne et la clochette de Carême La couronne de Carême est aux Serbes pour Pâques ce que la couronne de l’Avent avec ses quatre bougies est aux Français pour Noël, un incontournable des festivités. Elle est tressée avec des belles et longues feuilles de saule vertes parfois accompagnées de fleurs de saison. « La couronne de l’immortalité », comme l’appelle les orthodoxes, possèderait des ressources divines. Selon la croyance populaire, elle transmet force et vigueur aux petites têtes blondes qui la portent. Et c’est non sans fierté que le « samedi de Lazare » venu, les enfants apprêtés dans leurs habits du dimanche coiffent leurs couronnes de saule. Touche finale de cette tenue festive, un grand collier en ruban rouge-bleu-blanc, en référence aux couleurs tricolores du drapeau serbe, doté d’une petite clochette que les enfants portent autour du cou et agitent allègrement. Fins prêts, il rejoignent un joyeux et pieux cortège qui animent les abords des églises dans l’attente du début de la procession traditionnelle au cours de laquelle les couronnes de saule sont bénies. En 2025, catholiques et orthodoxes fêtent Pâques le même jour Pour les catholiques comme pour les orthodoxes, Pâques est le sommet de la vie liturgique. Mais en raison de différences de calculs, elle n’est pas toujours célébrée le même jour et peut différer jusqu'à cinq semaines. Cette année, par une concordance exceptionnelle des calendriers julien (que suit l’eglise serbe orthodoxe) et grégorien (catholique et autres confessions chrétiennes), elle est commémorée le 20 avril en France comme en Kosovo-Metohie comme partout ailleurs en Serbie. Une belle coïncidence pour cette fête mobile qui donne à la salutation pascale "Il est ressuscité !" un écho au coin de l’Europe, "Il est vraiment ressuscité !". Le saviez-vous ? Le samedi de Lazare était la Slava, la fête du Saint de la famille, des défunts patriarches Pavle et Irinej. Deux personnalités contemporaines très appréciées des Serbes et particulièrement attachées au Kosovo et à la Métochie. Lors de sa dernière allocution à l’occasion du « Samedi de Lazare » , le Patriarche Pavle avait déclaré aux enfants tout autour de lui réunis: « Soyez fidèles, courageux et uniques ! Protégeons notre âme et notre conscience ! C'est ainsi que sera préservée la terre sainte et martyrisée de nos honorables ancêtres. »
Lire l'article
Nos actualités
22 avril 2025
A l’occasion du vingtième anniversaire de l’inscription du monastère de Visoki Dečani sur la Liste du patrimoine mondial, le siège de l’UNESCO accueille une exposition sur les monastères du Kosovo-Métochie sous le haut-patronage d’Arnaud Gouillon, Président de Solidarité Kosovo, du ministre de la Culture serbe, Nikola Sekalovic et du Patriarche Porphyre de Serbie. Une première exposition à cette échelle Dans les institutions internationales parfois consensuelles, qui est à l’origine des expositions les plus inattendues ? Au siège de l’Unesco, Arnaud Gouillon s’est longtemps battu afin que l’ambitieuse exposition sur les joyeux de la chrétienté au Kosovo ouvre ses portes. Y sont dévoilés des vestiges de l’art médiéval serbe, notamment les quatre sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial ainsi que des monuments culturels de premier ordre. L'exposition combine l'art visuel avec les médias interactifs et l'histoire culturelle au moyen desquels elle tente de transmettre la signification profonde de ces lieux saints et leur importance pour l'histoire serbe et son Église. Les visiteurs sont immergés dans un espace qui met en scène la richesse spirituelle et culturelle exceptionnelle des lieux et leur état actuel de grande vulnérabilité. Le contraste est saisissant. Les biens religieux les plus menacés d'Europe Il flottait un air d’encens au siège de l’Unesco. Dans son allocution d’inauguration, le patriarche Porphyre de Serbie a appelé à protéger les sanctuaires chrétiens du Kosovo-Métochie en rappelant la splendeur et le drame qui entoure le monastère de Visoki Decani, symbole de la persécution anti-chrétienne au Kosovo. « Le patrimoine chrétien a traversé les siècles et les vicissitudes de l’histoire de la Serbie. Aujourd’hui malgré le danger permanent qui l’entoure, il continue d’accomplir inlassablement sa mission : porter la lumière. La lumière de la foi au milieu de l’obscurité, des doutes et des interrogations. La lumière de l’espérance au milieu des violences, de la méfiance et de la peur. La lumière de l’amour au milieu de tant de mensonges, de rancœurs et de passions. » « En protégeant le patrimoine, on protège les gens » Rien qu’en 2024, 31 attaques visaient la destruction et la profanation de biens religieux chrétiens au Kosovo. Outre ces « attaques terrains », les sites chrétiens sont quotidiennement la cible de falsification historique et d’usurpation par les radicaux albanais dans les médias et sur la scène politique. Mais les tentatives sont vaines, comme l’affirme Arnaud Gouillon à la tribune de l’Unesco. «L'Unesco a démontré l'importance des sanctuaires serbes et leur fragilité. Ce patrimoine est unique. A Paris, on sait combien la France est attachée à son patrimoine. Nous avons pu constater après l'incendie de la cathédrale Notre-Dame et l'émotion incroyable qu'il a suscité. Nous avons vu combien de personnes ont aussi participé à sa restauration : associations, citoyens, gouvernement ». Le patrimoine culturel n’est pas chose morte, il est bien vivant et incarné « Derrière chaque vieille pierre, il y a des hommes et des femmes. Le patrimoine est l'incarnation d'une histoire vivante, de personnes qui ont fondé une culture unique et qui mérite de vivre. Comme le monastère de Visoki Dečani qui revit chaque matin quand les voix graves et profondes des moines percent le silence de l’aube et inondent l’espace de leurs chants merveilleux. Au monastère de Gračanica, des familles entières, des milliers de familles serbes, vivent au rythme des cloches et donnent vie à ce monastère. On y baptise des enfants, on s'y marie, on y célèbre des fêtes, des Vidovdan aussi, mais aussi des funérailles, car c'est ça la vie. En protégeant le patrimoine, on protège les gens qui y vivent», conclut le président de Solidarité Kosovo. Grâce à cette belle collaboration franco-serbe, l’exposition a connu un franc succès et a attiré plus d’une centaine de dignitaires français et européens ainsi que des représentants de la ville de Paris s’accordant la beauté mystique des lieux sacrés du Kosovo et leurs protections impératives. Sur les 56 sites culturels en péril listés par l’UNESCO 4 sont au Kosovo Il y a 20 ans, l'UNESCO a inscrit le monastère de Visoki DečanI sur la liste du patrimoine en péril. Deux ans plus tard, trois autres sites sont ajoutés le Patriarcat de Pec, Visoki Decani, Gracanica et l'église Notre-Dame de Ljevis à Prizren. Un statut qui dérange les dirigeants albanais du Kosovo notamment la président (sic) Vjosa Osmani, le Premier ministre (sic) Albin Kurti et le président de l'Assemblée (sic) Glauk Konjufca qui ont demandé leur retrait de la liste auprès de l’institution il y a trois ans affirmant que « les conditions de sécurité au Kosovo ont complètement changé depuis 2006, lorsque ces monuments ont été évalués comme étant en danger. Une manœuvre avortée puisqu’il a été confirmé l’année dernière, en juillet 2024, lors du Comité intergouvernemental pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, réuni à New Delhi, qu'il existe toujours des raisons légitimant leurs présences sur cette liste.
Lire l'article
Nos actualités
08 avril 2025
Volontaires, bénévoles et membres du conseil d’administration de Solidarité Kosovo se sont réunis le 29 mars 2025 en région parisienne à l’occasion de l’assemblée générale de l’association en présence d’Arnaud Gouillon, son président. Tous les chemins mènent à Rome… ou à Paris ! Volontaires et bénévoles de Solidarité Kosovo sont nombreux à avoir fait le déplacement pour l’assemblée générale de l’association, aidés en cela par les nombreux trains qui relient les quatre coins de France à la capitale. Ambiance studieuse et retrouvailles chaleureusesAvec force embrassades, tapes dans le dos et exclamations de joie, les camarades qui s’étaient perdus de vue se retrouvent et les volontaires des différents convois de Noël échangent leurs impressions tandis qu’Aurélie Serres, directrice administrative et financière, termine les derniers préparatifs et prépare la visioconférence avec ceux qui n’ont pas pu se déplacer.Arnaud Gouillon prend la parole pour présenter le rapport moral de l’association, c’est-à-dire les missions menées sur le terrain. Il enprofite pour faire le point sur la situation des Serbes du Kosovo qui empire malheureusement d’année en année, voire de mois en mois. Une association qui ne vit que des donsDans le rapport financier, Aurélie Serres rappelle le rôle crucial des donateurs de Solidarité Kosovo. En effet, 98 % des ressources del’association proviennent de la grande générosité du public !Le commissaire aux comptes intervient pour souligner la bonne tenue de l’association, sa transparence ainsi que son excellente gestion et valider les comptes. Perspectives 2025Enfin, Arnaud Gouillon évoque le projet d’aides aux familles nombreuses à venir dans les prochaines semaines et manifeste sa volonté de développer plus d’activités pour les enfants du Kosovo, notamment en organisant des séjours de vacances tout au long de l’année.Encore merci à tous les donateurs qui rendent possibles les actions sur le terrain en faveur des chrétiens des enclaves et qui honorentl’amitié franco-serbe !
Lire l'article
Nos actualités
Grâce à Solidarité Kosovo le club d’athlétisme de Priluzje est une pépinière de champions20 mai 2025
Le club d'athlétisme de Priluzje n’en finit pas d’aligner ses champions ! Après une médaille d’or remportée aux jeux paralympiques en Italie, deux jeunes Serbes du Kosovo sont montés sur la plus haute marche du podium le 23 février à Belgrade lors du championnat national. Des titres de n°1 qui récompensent les efforts des athlètes et également le soutien apporté par Solidarité Kosovo en faveur du club de Priluzje depuis plus de dix ans. Ne jamais oublier d'où l'on vient À Priluzje, un village près de Pristina, vivent deux champions nationaux d’athlétisme. Uroš Mašić, tout juste titré champion de Serbie du 800 mètres, et Mihajlo Stević, le champion national dans la catégorie espoir. Uros n'a que 18 ans, il est étudiant à la Faculté des sports et de l'éducation physique de Pristina, basée à Leposavic. "L'histoire, ça s'écrit toujours dans un club pour tous les athlètes. Moi, ça fait bien 9 ans que je suis licencié à celui de Priluzje et que je m’y entraine tous les jours. Mine de rien, j’y déjà passé la moitié de ma vie". Même si, comme il le souligne, les conditions d'entraînement ne sont pas idéales à Prilužje, l'amour pour son village natale et le maillot de l'équipe nationale l'emporte. Un attachement à son village que les gens du pays lui rendent bien. « Ces mômes se sont notre fierté et pour nos enfants, des modèles. Ils sont preuve qu’on peut être Serbe du Kosovo et champion ! » s’enthousiasme le concierge du club. Une décennie de partenariat avec Solidarité Kosovo « Il y a un manque de liberté pour les Serbes au Kosovo, vous voyez comment nous vivons et où nous vivons. C'est difficile de s'entraîner ici, mais nous luttons et nous nous battons autant que possible et nous ne nous arrêterons pas », assure Uros. Dans ce combat, le champion et son club savent qu’ils peuvent compter sur le soutien de Solidarité Kosovo pour les aider à améliorer les conditions techniques des entrainements et le matériel sportif onéreux. Partenaire depuis une décennie, Solidarité Kosovo n’a eu de cesse de renforcer son engagement auprès du Club de Priluzje à travers un grand nombre de financement et de donations. La plus récente d’entre elles étant l’achat de chaussures de compétition, remises à chaque athlète en lice pour le championnat national. Un petit plus technique qu’ils n’auraient jamais pu s’octroyer. Le club d’athlétisme de Priluzje et Solidarité Kosovo ont de fortes valeurs en partage l’esprit d’équipe, le respect, la convivialité, la culture de l’effort et du dépassement. Culture de l’effort et du dépassement « Le soutien de Solidarité Kosovo représente une plus-value technique et une plus-value humaine. Ensemble nous sommes plus forts. L’aide morale et technique qui nous a été manifestée depuis tant d’années s’est transformée à la force de leurs talents et de leurs efforts. Les excellentes performances accomplies en sont la preuve ! » explique avec fierté le Président du club d’athlétisme de Priluzje, Dejan Dimitrijević. Pour ce passionné de la course, l'amour pour ce sport ne vient pas du jour au lendemain. « L’athlétisme ne fait pas partie des sports populaires car il exige beaucoup d'efforts et de sacrifices. On ne dit pas qu'on fait de l'athlétisme, mais qu'on la pratique. Il ne faut pas oublier que c’est un sport individuel, dans lequel on ne peut pas profiter, d'une certaine façon, d'une dynamique collective. On ne peut pas se cacher. Le moindre défaut dans l'investissement est immédiatement sanctionné. Si vous rajoutez à cela nos conditions d’entrainement très modestes alors il faut avoir un mental d’acier pour se construire en athlète et devenir champion !» Les entrainements ont lieu dans la salle du club. « Mais nous nous y entraînons que lorsque la météo est mauvaise, quand il pleut,… le reste du temps, les routes du village sont nos couloirs de course préférés. » Une confidence qui a dérouté plus d’un curieux qui se demandaient où les jeunes champions du Kosovo s’entrainent pour avoir d’aussi bons résultats. Porter leurs ambitions à la plus grande échelle Sur les traces de Mašić, Mihajlo Stević, un peu plus jeune que lui, est originaire de Prilužje et champion de Serbie du 800 mètres dans la catégorie des espoirs. Mihajlo étudie à la faculté de médecine de Plemetina et pratique l'athlétisme depuis six ans. « La vie au Kosovo est vraiment difficile, les jeunes quittent de plus en plus les villages pour travailler à l'étranger. Mais je me bats et je resterai ici aussi longtemps que possible, car mes racines sont ici, tout ce qui est précieux pour moi se trouve au Kosovo et j'essaierai de rester ici et de survivre », déclare le jeune champion à l’instar d’Uros. Après avoir brillés au championnat de Serbie, les deux jeunes athlètes sont déjà au travail et se concentrent sur leur prochain objectif, les championnats européens. Souhaitons-leur bon vent et… chaud devant ! Les donateurs de Solidarité Kosovo peuvent se flatter d’avoir grâce à leur générosité aider des athlètes Serbes du Kosovo à remporter trois médailles d’or et une visibilité internationale. Soyez-en infiniment remerciés ! Ivan Cvetković à fond dans la course ! Le club d'athlétisme « Prilužje » a été créé en 2012 et compte aujourd'hui une vingtaine de membres. Outre les enfants des villages environnants, on compte également des membres de Straža, un village de Kosovsko Pomoravlje, parmi lesquels figure le champion d'Europe de para-athlétisme sur 400 mètres, Ivan Cvetković. Il a réalisé un exploit exceptionnel lors de la compétition « Jesolo 2024 WPA Grand Prix - Italian Open », en remportant la médaille d'or du 400 mètres. Cvetković a impressionné par sa vitesse et son adresse, réalisant un temps record de 51,49 secondes.
Lire l'article
Nos actualités
Le « Samedi de Lazare », une tradition pascale serbe06 mai 2025
Pâques est la plus ancienne et importante fête liturgique chrétienne. Elle célèbre le mystère central de notre foi : la Résurrection du Christ, sa victoire sur la mort. Parmi les célébrations jalonnant la montée vers Pâques, l’une d’entre elles tient une place particulière dans le cœur des Serbes : le « samedi de Lazare ». Coup de projecteur sur cette tradition dédiée aux enfants qui se déroule la veille du dimanche des Rameaux. Pâques met les traditions à l’honneur Les fêtes de Pâques sont empreintes de traditions, certaines ancrées dans la spiritualité, d’autres plus folkloriques ou festives. Si pour certains, c’est un moment de recueillement, pour d’autres, c’est l’occasion parfaite de se retrouver en famille pour partager un repas traditionnel. Les coutumes qui entourent cette fête sont différentes selon les territoires, reflétant des histoires et des symboles uniques. En Serbie, outre le Carême, Pâques est précédée d’une semaine sainte. A la veille de celle-ci, les Serbes célèbrent avec beaucoup de ferveur le samedi de Lazare qui a pour caractéristique rare de faire référence à la fois à la Bible et à l’histoire médiévale du pays. La résurrection de Lazare Le samedi de Lazare évoque la résurrection de Lazare de Béthanie, frère de Marie et de Marthe. Jésus avait fait auprès d’eux l’expérience de l’esprit de famille et de l’amitié. Il était très proche de cette fratrie et les aimait. Ce jour est à la fois le jour de la mort et de la vie. En effet, selon l’évangile de Saint Jean, Lazare mort depuis quatre jours dans un sépulcre, serait sorti vivant de la tombe quand Jésus le lui ordonna. Lazare devint plus tard évêque. Ses reliques miraculeuses reposent dans l’église qui lui est dédiée à Larnaca à Chypre. L’épisode de sa résurrection révèle combien Jésus fut bouleversé par la mort de son ami et les larmes de ses sœurs. Ce signe accompli auprès d’amis si proches annonce une réalité bien plus grande qui concernera toute la famille humaine : Jésus est ami des hommes et la résurrection est promise à tous. Le prince serbe Lazar, martyr du Kosovo Le samedi de Lazare est également associé au prince serbe Lazar mort lors de la bataille de Kosovo Polje en 1389, jurant de défendre le cœur chrétien de la Serbie contre les envahisseurs ottomans. Selon la croyance populaire, deux des sœurs de Lazar auraient tant pleuré la mort de leur frère qu’elles se seraient transformées en coucous. L'imaginaire collectif tant par attachement pour le Kosovo que par respect pour le prince martyr associe majoritairement ces deux éléments historiques au « samedi de Lazare » bien que la référence biblique reste à l’origine de cette fête. Une journée de fête dédiée aux enfants Le samedi de Lazare est la fête des enfants et de la joie car selon l'Évangile, le Christ en rentrant dans Jérusalem a dit : « Laissez les enfants venir à moi, car le royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent. » Dans l’iconographie serbe qui traite de la commémoration de l'entrée de Jésus-Christ à Jérusalem, un grand rôle est réservé aux enfants : certains, perchés dans l'arbre, coupent des branches, d'autres étalent des vêtements sur la route devant le Christ et, avec les adultes, vont au-devant de lui portant des palmes. C’est ainsi qu’en Serbie, en d’autres lieux, les palmes ont été remplacé par le saule, symbole de l’immortalité et les clochettes annoncent l’entrée triomphante de Jésus. Attachante et joyeuse, le samedi de Lazare est une anticipation de la joie pascale et à en croire son assise auprès des Serbes une des fêtes les plus aimées du calendrier orthodoxe. La couronne et la clochette de Carême La couronne de Carême est aux Serbes pour Pâques ce que la couronne de l’Avent avec ses quatre bougies est aux Français pour Noël, un incontournable des festivités. Elle est tressée avec des belles et longues feuilles de saule vertes parfois accompagnées de fleurs de saison. « La couronne de l’immortalité », comme l’appelle les orthodoxes, possèderait des ressources divines. Selon la croyance populaire, elle transmet force et vigueur aux petites têtes blondes qui la portent. Et c’est non sans fierté que le « samedi de Lazare » venu, les enfants apprêtés dans leurs habits du dimanche coiffent leurs couronnes de saule. Touche finale de cette tenue festive, un grand collier en ruban rouge-bleu-blanc, en référence aux couleurs tricolores du drapeau serbe, doté d’une petite clochette que les enfants portent autour du cou et agitent allègrement. Fins prêts, il rejoignent un joyeux et pieux cortège qui animent les abords des églises dans l’attente du début de la procession traditionnelle au cours de laquelle les couronnes de saule sont bénies. En 2025, catholiques et orthodoxes fêtent Pâques le même jour Pour les catholiques comme pour les orthodoxes, Pâques est le sommet de la vie liturgique. Mais en raison de différences de calculs, elle n’est pas toujours célébrée le même jour et peut différer jusqu'à cinq semaines. Cette année, par une concordance exceptionnelle des calendriers julien (que suit l’eglise serbe orthodoxe) et grégorien (catholique et autres confessions chrétiennes), elle est commémorée le 20 avril en France comme en Kosovo-Metohie comme partout ailleurs en Serbie. Une belle coïncidence pour cette fête mobile qui donne à la salutation pascale "Il est ressuscité !" un écho au coin de l’Europe, "Il est vraiment ressuscité !". Le saviez-vous ? Le samedi de Lazare était la Slava, la fête du Saint de la famille, des défunts patriarches Pavle et Irinej. Deux personnalités contemporaines très appréciées des Serbes et particulièrement attachées au Kosovo et à la Métochie. Lors de sa dernière allocution à l’occasion du « Samedi de Lazare » , le Patriarche Pavle avait déclaré aux enfants tout autour de lui réunis: « Soyez fidèles, courageux et uniques ! Protégeons notre âme et notre conscience ! C'est ainsi que sera préservée la terre sainte et martyrisée de nos honorables ancêtres. »
Lire l'article
Nos actualités
Arnaud Gouillon inaugure à l’UNESCO l’exposition sur les joyaux chrétiens du Kosovo Métochie22 avril 2025
A l’occasion du vingtième anniversaire de l’inscription du monastère de Visoki Dečani sur la Liste du patrimoine mondial, le siège de l’UNESCO accueille une exposition sur les monastères du Kosovo-Métochie sous le haut-patronage d’Arnaud Gouillon, Président de Solidarité Kosovo, du ministre de la Culture serbe, Nikola Sekalovic et du Patriarche Porphyre de Serbie. Une première exposition à cette échelle Dans les institutions internationales parfois consensuelles, qui est à l’origine des expositions les plus inattendues ? Au siège de l’Unesco, Arnaud Gouillon s’est longtemps battu afin que l’ambitieuse exposition sur les joyeux de la chrétienté au Kosovo ouvre ses portes. Y sont dévoilés des vestiges de l’art médiéval serbe, notamment les quatre sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial ainsi que des monuments culturels de premier ordre. L'exposition combine l'art visuel avec les médias interactifs et l'histoire culturelle au moyen desquels elle tente de transmettre la signification profonde de ces lieux saints et leur importance pour l'histoire serbe et son Église. Les visiteurs sont immergés dans un espace qui met en scène la richesse spirituelle et culturelle exceptionnelle des lieux et leur état actuel de grande vulnérabilité. Le contraste est saisissant. Les biens religieux les plus menacés d'Europe Il flottait un air d’encens au siège de l’Unesco. Dans son allocution d’inauguration, le patriarche Porphyre de Serbie a appelé à protéger les sanctuaires chrétiens du Kosovo-Métochie en rappelant la splendeur et le drame qui entoure le monastère de Visoki Decani, symbole de la persécution anti-chrétienne au Kosovo. « Le patrimoine chrétien a traversé les siècles et les vicissitudes de l’histoire de la Serbie. Aujourd’hui malgré le danger permanent qui l’entoure, il continue d’accomplir inlassablement sa mission : porter la lumière. La lumière de la foi au milieu de l’obscurité, des doutes et des interrogations. La lumière de l’espérance au milieu des violences, de la méfiance et de la peur. La lumière de l’amour au milieu de tant de mensonges, de rancœurs et de passions. » « En protégeant le patrimoine, on protège les gens » Rien qu’en 2024, 31 attaques visaient la destruction et la profanation de biens religieux chrétiens au Kosovo. Outre ces « attaques terrains », les sites chrétiens sont quotidiennement la cible de falsification historique et d’usurpation par les radicaux albanais dans les médias et sur la scène politique. Mais les tentatives sont vaines, comme l’affirme Arnaud Gouillon à la tribune de l’Unesco. «L'Unesco a démontré l'importance des sanctuaires serbes et leur fragilité. Ce patrimoine est unique. A Paris, on sait combien la France est attachée à son patrimoine. Nous avons pu constater après l'incendie de la cathédrale Notre-Dame et l'émotion incroyable qu'il a suscité. Nous avons vu combien de personnes ont aussi participé à sa restauration : associations, citoyens, gouvernement ». Le patrimoine culturel n’est pas chose morte, il est bien vivant et incarné « Derrière chaque vieille pierre, il y a des hommes et des femmes. Le patrimoine est l'incarnation d'une histoire vivante, de personnes qui ont fondé une culture unique et qui mérite de vivre. Comme le monastère de Visoki Dečani qui revit chaque matin quand les voix graves et profondes des moines percent le silence de l’aube et inondent l’espace de leurs chants merveilleux. Au monastère de Gračanica, des familles entières, des milliers de familles serbes, vivent au rythme des cloches et donnent vie à ce monastère. On y baptise des enfants, on s'y marie, on y célèbre des fêtes, des Vidovdan aussi, mais aussi des funérailles, car c'est ça la vie. En protégeant le patrimoine, on protège les gens qui y vivent», conclut le président de Solidarité Kosovo. Grâce à cette belle collaboration franco-serbe, l’exposition a connu un franc succès et a attiré plus d’une centaine de dignitaires français et européens ainsi que des représentants de la ville de Paris s’accordant la beauté mystique des lieux sacrés du Kosovo et leurs protections impératives. Sur les 56 sites culturels en péril listés par l’UNESCO 4 sont au Kosovo Il y a 20 ans, l'UNESCO a inscrit le monastère de Visoki DečanI sur la liste du patrimoine en péril. Deux ans plus tard, trois autres sites sont ajoutés le Patriarcat de Pec, Visoki Decani, Gracanica et l'église Notre-Dame de Ljevis à Prizren. Un statut qui dérange les dirigeants albanais du Kosovo notamment la président (sic) Vjosa Osmani, le Premier ministre (sic) Albin Kurti et le président de l'Assemblée (sic) Glauk Konjufca qui ont demandé leur retrait de la liste auprès de l’institution il y a trois ans affirmant que « les conditions de sécurité au Kosovo ont complètement changé depuis 2006, lorsque ces monuments ont été évalués comme étant en danger. Une manœuvre avortée puisqu’il a été confirmé l’année dernière, en juillet 2024, lors du Comité intergouvernemental pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, réuni à New Delhi, qu'il existe toujours des raisons légitimant leurs présences sur cette liste.
Lire l'articleInscrivez-vous à la newsletter
Recevez les dernières actualités de Solidarité Kosovo