Après des mois d’attente, le tracteur agricole est enfin arrivé. Compte tenu de l’augmentation de la surface à cultiver, Solidarité Kosovo a décidé de réaliser cet investissement afin de gagner en efficacité et d’améliorer les conditions de travail de la soupe diocésaine. Le coût de ce tracteur d’occasion est de 16.500€.
Un nouvel engin pour favoriser l’exploitation agricole
Depuis des années, la soupe diocésaine est passée d’une exploitation de subsistance à petite échelle à une exploitation mécanisée grâce à laquelle la productivité a considérablement progressé. Cette tendance promet d’être poursuivie grâce à la contribution financière de Solidarité Kosovo qui a permis l’acquisition d’un tracteur d’occasion.
Adapté aux conditions locales, cet engin agricole à la fois rustique et performant, vient s’ajouter en complément du parc existant dans une logique d’efficacité et de sécurité. Tracteur conventionnel, il a la faculté de porter, tirer, pousser et entraîner divers outils, ce qui lui confère une grande polyvalence.
Optimiser la fertilité des sols
Le véhicule a été livré à Novo Berdo avec plusieurs équipements – une benne agricole, des rouleaux Cambridge ainsi qu’une herse rotative – qui amélioreront la préparation des sols, les opérations de culture et de semis. « Le travail du sol est une étape cruciale de nos opérations agraires car il conditionne grandement la réussite de l’exploitation agricole », explique Svetlana, directrice de la soupe diocésaine. « Ainsi, grâce à ces outils de travail du sol qui seront montés sur le nouveau tracteur, le meilleur de nos terres sera exprimé. Ils rendront possible la restructuration, le déchaumage des sols ainsi que la préparation du lit de semence précédant le semis ».
Les besoins grandissants de la soupe diocésaine seront ainsi optimisés et lui permettront de répondre adéquatement en produisant des denrées de base de qualité et à moindres coûts.
Un tracteur rafraichi avec la robustesse de l’ancien
Le choix d’un tracteur d’occasion a été opéré car il présente de nombreux avantages. À commencer par le coût d’acquisition assurément. Par ailleurs, « les vieilles générations d’engins agricoles possèdent la bien connue « robustesse de l’ancien ». Elles sont increvables à condition de bien les entretenir ! » confie Dejan, salarié de la soupe diocésaine. Et lorsqu’il s’agit de réparer ou changer des pièces sur les engins agricoles, Dejan et ses collègues sont à la fois experts débrouillards et techniciens touche-à-tout. Ils ont de la ressource et de l’expérience en la matière : « Nous connaissons bien les distributeurs de pièces détachées au Kosovo. Ils disposent d’excellents stocks. Qu’il s’agisse de composants de la carrosserie ou de pièces d’usure », assure-t-il. Gageons qu’ils sauront mettre la main à la pate (ou plutôt au camboui). Longue, seconde vie, au dernier venu des tracteurs!